Je rêve de femme et vis sans rêve... Je cherche le goût de vivre et vis sans goût...
Aux illusions perdues je ne veux plus construire... Les parfums d'écumes s'effacent sur les grèves...
Je ne sais plus quoi faire, je laisse aller... Les marées silencieuses se sont retirées...
Ce que j'ai connu je ne le connais plus... Ce que je connais c'est de ne plus savoir...
Je ne peux me vanter de bonheur ou de malheur... Je ne peux arguer de richesse ou de pauvreté...
Je ne perçois que vide derrière les façades... Des enveloppes creuses aux apparentes prouesses...
Comme des eaux dormantes en leurs mares croupies... Aux senteurs âcres et entêtantes...
Pourtant dans les boues et les vases, le nénuphar...
FremissemenT