L'Attention Consciente"La Danse de l'Instant "...

"Manifeste."

« Petit catéchisme de base. »

L'éveil, le satsang, n'appartiennent à aucune tradition ni n'en dépendent. Néanmoins, toutes les traditions sont inclues dedans dans leur essence et y retrouvent leur sens d'origine réelle. Il ne s'agit ni de philosophie ni de religion et encore moins de dogme, croyances ou préceptes, mais véritablement d'ontologie.

En satsang, ou conscience, on n'est pas dans le « c'est ma faute », la contrition ou la culpabilité. On est dans la reconnaissance et dans la responsabilité, par pensée, parole, action. Il n'y a pas de jugement, il y a accueil, alignement au vrai et libération du faux. Et ça, c'est l'amour et la rédemption véritables.

L'éveil, la réalisation ou connaissance de soi c'est très simple et très basique ;
Soyez honnête, avec vous-même et avec les autres, ne vous mentez pas.
Ne faites pas de fausses politesses ni de faux sourires ou de vraies hypocrisie.
Ne trichez pas, ni avec vous ni avec les autres. Ne faites pas de faux procès.
Ne gardez rien dans vos poches ni dans votre cour ni dans votre tête.
Faites votre ménage, videz vos placards et vos poubelles, balayez devant votre porte.
Ne remettez pas au lendemain ce que vous pouvez faire le jour même, même si c'est petit.
Les petites choses, les choses simples de la vie quotidienne sont la voie royale et directe et sont à elles mêmes leur propres récompenses, honneurs et satisfactions.

« Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte, et souvenez vous de la paix qui existe dans le silence »...
« Dites clairement et simplement votre vérité, et écoutez les autres ».
Si des jugements surgissent, faites en une investigation sincère pour vous-même.
Si vous en êtes capables, aimez-vous vous-mêmes et aimez aussi votre prochain.
Et si vous n'en êtes pas capables, posez vous sincèrement ces questions ;
Qui êtes vous pour ne pas vous aimer ? Qui êtes vous pour ne pas aimer ?
Qui êtes vous pour ne pas être honnête ? Qui êtes vous finalement ?

Nous vivons dans un monde de peur, la peur d'être ce que nous sommes en vérité.
La peur d'affronter le regard de l'autre que nous avons déjà dupé, jugé et condamné.
La peur d'oser avouer que nous ne sommes pas ce que nous avons prétendu être.
La peur de ne pas être à la hauteur de notre propre orgueil, prétention et démesure.
Nous créons ces peurs, ces fantômes, ces fantasmes, les entretenons et les justifions.
Et à la fin nous avons peurs de devoir payer ou de ne pas pouvoir régler l'addition !

Ne croyez pas qu'un « éveillé » a une meilleure vie que vous, ou des conditions de vie meilleures, ou qu'il ou elle soit plus performant. Il ou elle a la même vie; des problèmes de santé, de finances, de travail, de famille, voire de sentiments et même de relation, et aussi des pensées qui apparaissent de manière plus ou moins sympathiques. Tout cela est le même, sans doute perçu avec plus d'acuité, tout cela est rencontré de façon simplement plus consciente et conséquente. Tout cela est assumé, simplement.

L'éveil ne se ferme pas les yeux, la conscience, le cour, et les sens ne se dérobent pas.
Qu'en est-il pour vous ? Faites vos constats, et prenez acte, c'est simple.
Vous voulez savoir qui vous êtes et vivre en paix ?
Alors arrêtez de vous prétendre un autre à vous-même.
Arrêtez de vous diaboliser, de vous couper en morceaux.
Ne vous méprenez pas. Ne faites pas semblant.

La vie nous apporte toujours des surprises, pas toujours agréables. et nous devons y faire face aussi dignement et consciemment que nous en sommes capables. Nous ne sommes ni des victimes ni des marionnettes, nous sommes tous entièrement responsables.

Nous sommes responsable de la manière dont nous allons accueillir ces évènements, aussi bien sous leurs aspects « négatifs », de notre point de vue, comme de bien voir en regard, d'où nous avions accueillis leurs aspects perçus comme « positifs » de façon antécédente et complémentaire. Les deux sont un.

Ce sont des invitations à notre grandir d'êtres humains en conscience et conséquence. Ce sont des invitations à accueillir et à libérer ce qui demeure en nous en souffrance, tout ce que nous n'avons peut-être pas su jusqu'ici honorer, ou tout ce sur quoi nous avons rejeté la faute sur autrui par défaut. Là est la vie consciente et son accomplissement.

C'est aussi l'invitation à libérer cet autrui du poids, peut-être inconscient, que nous lui avons fait porter ou que nous lui faisons porter encore, et nous faisons porter aussi à nous-même. Nous n'avons aucune excuse, la cause n'est pas en dehors de nous, nous sommes responsables.

Ce que ce prétendu « autre » nous fait subir, ou nous invite à rencontrer, c'est en miroir ce que nous nous faisons subir à nous-même et que nous ne voyons pas ou dont nous ne sommes pas encore conscients. Il n'y a pas d'erreur, et même si le plan personnel est inclus, et doit l'être, ça n'est pas personnel. Soyez vrais.

« Rencontrez votre peine et vous découvrirez votre joie ! »

Sweet sadness. cette douce tristesse, cette peine, quelle qu'elle soit, se doit d'être honorée, accueillie et rencontrée. Ce processus bienveillant et conscient nous ramène à la joie cachée et à la paix de l'être, à la véritable présence à soi, à son beau silence. et son amour.

Libre jeu.

Ayam.

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