Milieu...
Nous sommes véritablement responsables au moment où l'on accepte de répondre oui, de répondre « présent » à ce que l'on est, d'être la réponse vivante, franche et totale à ce que nous incarnons.
Tant que nous ne nous reconnaissons pas vraiment tel que nous sommes, nous nous mettons en porte-à-faux, nous sommes en jugement, en question.
Quand nous nous reconnaissons vraiment, sans préjuger de ce que nous devrions ou pourrions être, nous sommes la réponse; Oui.
Nous sommes la réponse, la responsabilité de la vie à elle-même, en vérité, en conscience. Nous sommes responsables. Cela, cette responsabilité, cette réponse, ne peut venir que de nous-mêmes. Personne ne peut répondre pour nous. L'appel de la conscience est en nous, la réponse aussi.
La porte, nous la portons dans notre dos, comme le Christ portait la Croix, ou comme l'arbre dans le dos de Bouddha. Nous ne pouvons répondre « présent » que dans le « juste milieu ».
Un cercle n'a de centre que s'il est complet. Un individu de même.
Pour ne pas nous perdre dans la projection infinie de notre vision frontale, nous devons prendre conscience de la présence infinie de notre non-vision dorsale. Nous devons rassembler consciemment les deux moitiés du cercle de notre présence au monde. La face visible et la face non-visible, la face cachée.
Notre perception du monde doit être totale et non partielle, la réponse n'est possible que lorsque les données sont entièrement posées, rassemblées, « conscientisées ».
L'accès, le chemin, la porte et la réponse se trouvent là, dans le rappel de notre conscience totale, de notre conscience spatiale, nous découvrons notre centre véritable.
De ce lieu, « milieu » de toutes choses, la réponse émerge...
Oui !
