Amen...

Regarder ce qui est tel que cela est, est différent de regarder ce qui est tel que j'imagine ou désirerais que cela pourrait être et n'est pas. Dans le premier cas le jugement n'intervient pas.

Dans le deuxième, je compare la réalité avec mon désir, je me sépare de la réalité, je la juge, la condamne, me basant sur mes projections ou spéculations idéales; c'est le monde de la division, de l'illusion, du refus de ce qui est. C'est l'enfer de mon propre enfermement.

Symboliquement, le premier cas, le non-jugement, c'est l'état d'innocence dit "édénique"; « Ils étaient nus et n'avaient pas honte. »

Le deuxième cas , le jugement, c'est le "Drame de la chute", "Ils mangèrent le fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal". Ils se vêtirent du jugement et se condamnèrent.

Le stade suivant, c'est celui du retour, de la métanoïa, celui de la révélation de l'Apocalypse, celui du « jugement dernier », de la fin du jugement. La réalisation et l'incarnation du non-jugement, "Qui suis-je moi pour te condamner ? Va et ne pèche plus."

C'est l'accomplissement messianique de l'Ancien Testament, de l'ancien témoignage, c'est la "Bonne Nouvelle" du Nouveau Testament, du témoignage de l'Alliance Renouvelée dans l'oeuvre christique. C'est le Pardon Vivant au Coeur de l'Homme!

Alléluia !

 

Puissions-nous vivre en cette conscience là...

Amen

 

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