"L'Oiseau de l'Esprit"...
Femme, amie, compagne de vie, Homme, ami, compagnon de vie, comment te dire cette grâce, cette célébration du jour au-delà des oripeaux absurdes de nos nuits ?
Comment te dire que la Fraternité, que la Liberté, que l'Amour, que la Paix ne sont pas de vains mots, au-delà nos différences apparentes, au-delà ces haines, ces guerres que nous nous faisons à nous-mêmes ?
Homme-femme, Femme-homme, ne cherche pas l'homme en toi, il est déjà présent, cherche la femme, la vraie, pas celle qui paraît dans le désir d'homme, cherche la femme cachée en toi, tu es suffisamment homme déjà. Aide l'homme à trouver cette femme cachée en lui en la révélant en toi-même, et non en opposant à lui ton côté masculin. Seul l'homme séparé de lui-même se bat en duel, en dualité, et si tu te bats aussi, femme, c'est que tu es aussi homme que l'homme, et aussi séparée de ta flamme qu'il l'est.
Bien sûr je parle d'intérieur, d'être, et non de paraître, non d'apparence, non d'apparente féminité, non d'apparat ou d'appât, je ne parle pas de ces façades édifiées en défis d'orgueil, de ces revendications qui provoquent l'autre par peur d'être soi-même, par peur de cette Soie même de l'âme égarée entre corps et esprit...
Femme-homme, Homme-femme, qui sinon ce « qui »? Ce « qui » que nous sommes, ce « quelqu'un » que chacune et chacun de nous à voulu se donner à être, cette image de peur à laquelle nous nous accrochons désespérément?
Cette cuirasse, cette carapace, cette armure, ce masque derrière lequel nous nous sommes réfugiés, exilés de nous-mêmes, de notre tendresse blessée, de cette fleur de peu, cette fleur de peau, cette fleur de mots, cette fleur d'âme, cette fleur d'esprit.
Cette flamme-fleur de notre vacillance incertaine, cet alternatif mouvement qui nous fait toujours douter de notre marche, de notre coeur... Droite-gauche, gauche-droite, amour-haine, haine-amour.
Nous cherchons le centre, l'équilibre à la périphérie, à l'extérieur, là où en aucun cas il ne peut être, là où il n'est proposition que de changement nous cherchons la stabilité.
Le Centre, le Coeur n'est pas extérieur à nous-mêmes, mais bien à l'intérieur, là sont les racines de notre être, nos fondations véritables. Notre terre est là, en chacun de nous, en notre matière, mais ce n'est pas « notre » matière, c'est dedans, ce « paradis perdu », ce jardin de jouissance est là, dans la Paix de l'âme, dans la reconnaissance de ce qui est, dans cette psyché apaisée, dans ce miroir trans-parent qui ne s'identifie plus aux images qui passent, à « qui » ou quoi que ce soit, sinon à l'Esprit qui souffle, à la Conscience libre et aimante, et non aux formes physiques ou psychiques éphémères.
Le Chemin est là...
En cet Infini Présent...
" Bird of Spirit "...
